Ce qu'en dit la presse.

Les gens heureux n"ayant pas d'histoire, peu de blabla sur les Spirou mais surtout des infos sur Liège

La rupture de confiance envers certains joueurs est maintenant avérée. Mais l'attitude des acteurs de jeu envers le coach démontre que cette défiance n'est pas à sens unique  

Question : sont-ils encore en mesure d'entendre et d'accomplir la mission assignée

 Libert, Marnegrave, Marchant, Delalic, Fusek, Gorgemans et Katic apparemment conservés « mais certains seront prétés ». Hervelle comme piste principale...

NG zarakas 22-11

Beane:
L’arrivée de Boukichou amène au
Spirou une variété dans son jeu
offensif jusque-là basé en grande
partie sur la réussite de Beane et
Libert. L’ailier américain est le
seul survivant étranger de la saison
dernière et ne cesse d’impressionner,
au-delà des attentes placées
en lui en début de saison.
« J’étais motivé à l’idée de travailler
une saison sous les ordres
de Pascal Angillis, dans sa philosophie
de jeu que j’avais beaucoup
appréciée en arrivant au Spirou.
Ses attentes en moi étaient principalement
défensives, je devais
être un leader dans l’agressivité
proposée pour contrer les gros
marqueurs adverses », détaille Anthony
Beane quant à ses motivations
de rester à Charleroi après le
fiasco de la saison dernière… qu’il
n’avait vécu qu’à moitié en arrivant
en tant que joker médical
sous la courte ère Bavcevic.
Difficile à croire que son rôle prédéfini
se limitait à défendre tant
l’Américain a porté parfois à lui
seul le Spirou, si bien que, dans
ses moins bons jours, on imaginait
mal Charleroi s’en sortir : « Je
ne me mets pas de pression supplémentaire,
c’est un cas de figure
que j’ai déjà rencontré dans
d’autres clubs au cours de ma carrière.
»
« PROCHES DE FRANCHIR UN CAP »
25 points contre Karsyiaka, 28
contre le Brussels et enfin 33
contre Groningen, Beane n’a fait
qu’une bouchée de ses adversaires
en FIBA Europe Cup, sans pour
autant l’emporter à chaque fois :
« La victoire reste le plus important
et la performance individuelle
n’est pas ce que je retiens.
Nous avons une équipe composée
de jeunes qui passent par ce que
j’ai vécu en termes de temps d’acclimatation.
Nous sommes
proches de franchir un cap désormais.
» Si bien que certains supporters
s’inquiètent de le voir partir
vers une plus grosse cylindrée
ou un club plus riche de manière
prématurée.
Précis à trois points, souvent décisif
dans les moments-clés, impressionnant
de puissance et de détente
tant il est capable de réaliser
des dunks impressionnants du
haut de son mètre 88, le non-verbal
de Beane prouve sa détermination.
Le poing fermé, le regard décidé,
l’ailier est un exemple dans
la mentalité affichée sur le terrain
: « J’ai grandi comme cela. Je
ne veux jamais perdre ou abandonner.
Plusieurs de nos défaites
en championnat n’étaient que de
quelques points, nous sentons
que nous sommes proches du but,
capables d’inverser la tendance
pour que cet avantage soit en
notre faveur à la fin des rencontres.
»
Et comme tout Américain qui débarque
en Belgique, il respire et
dort basketball : « Je suis beaucoup
les prestations de mon petit
frère au Collège, des matches
d’Euroleague… et je dédie une
partie de mon temps-libre à NBA
2K (NDLR : jeu vidéo de basket). »
La présence de Boukichou lui permet
désormais de pouvoir évoluer
un rien différemment et d’encore
plus envisager l’avenir avec optimisme.
« Il crée toujours quelque chose,
tirant profit de son physique et de
ses bons mouvements dos à l’anneau.
C’est plus facile pour nous
tous offensivement. Nous pouvons
compter sur cet ancrage et
recevoir des options plus ouvertes
également », commente-t-il au sujet
de son nouveau coéquipier.
Un défi de taille attend désormais
Charleroi : aller bousculer Anvers
dans sa Lotto Arena, avant d’arracher
la qualification en Europe
Cup à Groningen… tandis qu’une
triple confrontation contre Ostende
pointe le bout de son
nez.