Ce qu'en dit la presse...
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Ce qu'en dit la presse...
Dans Le Soir, Stéphane Druart
Par Stéphane Druart
Le 8/11/2020 à 13:35
Basket: Charleroi est fier de ses jeunes
La saison s’est ouverte sans public, mais dans un climat serein qui a permis aux Carolos de présenter leur classe biberon et à Ostende sa nouvelle pépite.
Jeune, belge et sans complexe. Au Spirou, c’est devenu un leitmotiv ! « Ce virage était acté avant la crise sanitaire, mais elle l’a accéléré », confie Axel Hervelle, garant de cette nouvelle approche. Même s’il n’a pas officialisé sa reconversion, c’est en civil que le futur manager sportif a apprécié la première sortie du plus jeune effectif de l’histoire de Charleroi. Avec une moyenne de moins de 22 ans, le parti pris est assumé. « Il y aura des hauts et des bas. Ce ne sera pas facile. Mais on va essayer de grandir à chaque match : c’est le défi », explique Sam Rotsaert, le coach à la tête d’un staff taillé à la mesure du projet tant son assistant Fred Wilmot et le préparateur physique Gauthier Nicaise adhèrent aux mêmes valeurs.
À saison de transition, l’ex-Ostendais préfère une « autre vision ». Et c’est face à son mentor que ce coach lui aussi jeune (38 ans) dans la profession a présenté le nouveau visage des Spirous. À Ostende, épouvantail du championnat entamé vendredi au Brussels à huis clos, Charleroi ne comptait que deux rescapés de l’équipe qui avait éliminé les Côtiers de la dernière Coupe en s’imposant dans leur Versluys Dôme : Alex Libert, unique trentenaire dont le rôle exemplaire de capitaine prend une valeur supplémentaire, et Yoeri Schoepen, le seul autre Carolo avec une expérience en Coupe d’Europe… que le club sambrien, contraint à des coupes budgétaires, a décliné cette saison.
Ce ‘Clasico’, comme on a pris le pli de l’appeler même si la rivalité qu’il exprime n’est plus exacerbée, s’annonçait donc disproportionné… Le faible apport du banc carolo, réduit à 4 rotations pour un cinquième du temps de jeu et à peine 6 points, appelle un ou deux renforts. « Mais je suis très fier de mes joueurs : tout n’a pas fonctionné, mais ils se sont battus et ont tout donné dans la salle de la meilleure équipe », applaudit le coach Rotsaert au terme d’une défaite en effet honorable, même si les 15 points d’écart situent bien la nette supériorité intrinsèque d’Ostendais qui devront afficher une toute autre intensité mardi pour tenir tête à Burgos, le champion en titre de la Champions League.
Le meneur engagé pour maintenir le cap dans ce genre de tempête étant reparti au Danemark pour des raisons familiales juste avant le coup d’envoi de la saison, le seul étranger de Charleroi se nomme Gyorgi Goloman, un pivot hongrois de 24 ans très mobile et adroit du haut de ses 2,13 mètres et qui entame une carrière européenne après deux saisons au Japon. Et comme le contrat de Khalid Boukichou, pierre angulaire de la raquette, a été rompu sans explication durant la préparation, c’est tout l’axe 1-5, soit la colonne vertébrale, qui s’annonçait fragilisé. Mais les Spirous ne se sont jamais écroulés !
« C’était un gros match, agréable à suivre : on a vu de très belles choses en attaque », analyse Hervelle. Outre les 21 points de Goloman et les 10 assists de Libert, on retiendra une dimension très collective, essentielle en l’absence d’une individualité au-dessus du lot, une énergie communicative et deux jeunes en exergue : Tim Lambrecht, catalogué éternel espoir tant son éclosion a été reportée depuis que… Rotsaert l’avait façonné pour Ostende et qui doit saisir cette opportunité, et le meneur Milan Samardzic, épatant de culot et à la baguette… 39 minutes ! « Je n’ai que deux poumons, mais ils sont bien accrochés », sourit ce nouvel emblème carolo.
La saison s’est donc ouverte sur une note positive. Et pas seulement pour les Spirous tant les protocoles mis au point par la Ligue confirment qu’il n’est pas déraisonnable de rejouer au niveau professionnel. Mais s’il y a bien un joueur qui a crevé l’écran, c’est la nouvelle pépite d’Ostende : Mario Nakic, l’ailier serbo-croate de 19 ans prêté par le Real Madrid et qui a d’entrée éclaboussé d’une classe exceptionnelle ce championnat lancé sous des auspices encourageants.
Par Stéphane Druart
Le 8/11/2020 à 13:35
Basket: Charleroi est fier de ses jeunes
La saison s’est ouverte sans public, mais dans un climat serein qui a permis aux Carolos de présenter leur classe biberon et à Ostende sa nouvelle pépite.
Jeune, belge et sans complexe. Au Spirou, c’est devenu un leitmotiv ! « Ce virage était acté avant la crise sanitaire, mais elle l’a accéléré », confie Axel Hervelle, garant de cette nouvelle approche. Même s’il n’a pas officialisé sa reconversion, c’est en civil que le futur manager sportif a apprécié la première sortie du plus jeune effectif de l’histoire de Charleroi. Avec une moyenne de moins de 22 ans, le parti pris est assumé. « Il y aura des hauts et des bas. Ce ne sera pas facile. Mais on va essayer de grandir à chaque match : c’est le défi », explique Sam Rotsaert, le coach à la tête d’un staff taillé à la mesure du projet tant son assistant Fred Wilmot et le préparateur physique Gauthier Nicaise adhèrent aux mêmes valeurs.
À saison de transition, l’ex-Ostendais préfère une « autre vision ». Et c’est face à son mentor que ce coach lui aussi jeune (38 ans) dans la profession a présenté le nouveau visage des Spirous. À Ostende, épouvantail du championnat entamé vendredi au Brussels à huis clos, Charleroi ne comptait que deux rescapés de l’équipe qui avait éliminé les Côtiers de la dernière Coupe en s’imposant dans leur Versluys Dôme : Alex Libert, unique trentenaire dont le rôle exemplaire de capitaine prend une valeur supplémentaire, et Yoeri Schoepen, le seul autre Carolo avec une expérience en Coupe d’Europe… que le club sambrien, contraint à des coupes budgétaires, a décliné cette saison.
Ce ‘Clasico’, comme on a pris le pli de l’appeler même si la rivalité qu’il exprime n’est plus exacerbée, s’annonçait donc disproportionné… Le faible apport du banc carolo, réduit à 4 rotations pour un cinquième du temps de jeu et à peine 6 points, appelle un ou deux renforts. « Mais je suis très fier de mes joueurs : tout n’a pas fonctionné, mais ils se sont battus et ont tout donné dans la salle de la meilleure équipe », applaudit le coach Rotsaert au terme d’une défaite en effet honorable, même si les 15 points d’écart situent bien la nette supériorité intrinsèque d’Ostendais qui devront afficher une toute autre intensité mardi pour tenir tête à Burgos, le champion en titre de la Champions League.
Le meneur engagé pour maintenir le cap dans ce genre de tempête étant reparti au Danemark pour des raisons familiales juste avant le coup d’envoi de la saison, le seul étranger de Charleroi se nomme Gyorgi Goloman, un pivot hongrois de 24 ans très mobile et adroit du haut de ses 2,13 mètres et qui entame une carrière européenne après deux saisons au Japon. Et comme le contrat de Khalid Boukichou, pierre angulaire de la raquette, a été rompu sans explication durant la préparation, c’est tout l’axe 1-5, soit la colonne vertébrale, qui s’annonçait fragilisé. Mais les Spirous ne se sont jamais écroulés !
« C’était un gros match, agréable à suivre : on a vu de très belles choses en attaque », analyse Hervelle. Outre les 21 points de Goloman et les 10 assists de Libert, on retiendra une dimension très collective, essentielle en l’absence d’une individualité au-dessus du lot, une énergie communicative et deux jeunes en exergue : Tim Lambrecht, catalogué éternel espoir tant son éclosion a été reportée depuis que… Rotsaert l’avait façonné pour Ostende et qui doit saisir cette opportunité, et le meneur Milan Samardzic, épatant de culot et à la baguette… 39 minutes ! « Je n’ai que deux poumons, mais ils sont bien accrochés », sourit ce nouvel emblème carolo.
La saison s’est donc ouverte sur une note positive. Et pas seulement pour les Spirous tant les protocoles mis au point par la Ligue confirment qu’il n’est pas déraisonnable de rejouer au niveau professionnel. Mais s’il y a bien un joueur qui a crevé l’écran, c’est la nouvelle pépite d’Ostende : Mario Nakic, l’ailier serbo-croate de 19 ans prêté par le Real Madrid et qui a d’entrée éclaboussé d’une classe exceptionnelle ce championnat lancé sous des auspices encourageants.
Véro- Modérateur
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Re: Ce qu'en dit la presse...
https://www.lesoir.be/336665/article/2020-11-08/lassist-de-jacques-stas-des-belges-deja-bien-en-jambes
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Re: Ce qu'en dit la presse...
Désolé pour le désordre 🥴
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Re: Ce qu'en dit la presse...
Le Soir, 15 novembre, Guillaume Zaracas
Lambrecht est en train de franchir un cap avec le Spirou
L’été dernier, il a signé un contrat de trois ans avec le Spirou.
Bien qu’il n’ait que 22 ans, Tim Lambrecht est devenu un nom familier du basket belge tant son potentiel a été maintes fois vanté. Déniché par Ostende à l’âge de 14 ans, il traîne avec lui l’étiquette d’un « grand espoir » que Sam Rotsaert a progressivement façonné à ses débuts en tant qu’entraîneur.
Polyvalent
« Je l’ai pris dans mon équipe U18 du centre de formation à ses 15 ans. La polyvalence de son jeu m’avait impressionné et je l’ai fait jouer à tous les postes, de meneur à pivot, pour qu’il développe toutes les facettes de son jeu. Nous avons passé six saisons ensemble », se remémore le coach du Spirou.
Surclassé en équipe nationale également, Lambrecht domine les championnats européens où on ne tarit pas d’éloges à son propos, ses compétences impressionnantes sur le périmètre pour un joueur de sa taille (2m07) font l’unanimité, son corps musculairement peu développé et sa tendance à éviter les contacts physiques des deux côtés du terrain ne passent pas inaperçus non plus.
Prêté à Louvain la saison dernière où Eddy Casteels lui offrait 19 minutes de moyenne dans un rôle qui ne lui permettait cependant pas d’exprimer ses qualités offensives (4 tirs tentés par match), il a acquis de l’expérience sans pour autant impressionner.
À Charleroi, on n’a pas hésité à racheter à Ostende sa dernière année de contrat et à lui en faire parapher un de trois saisons. Titularisé devant Schoepen et utilisé à ses côtés également, il franchit un cap.
Il s’est musclé cet été
Sa performance à 19 points contre Ostende avait laissé entrevoir les qualités qu’on lui reconnaît : une intelligence de jeu importante et des aptitudes pour faire la différence dans le un-contre-un avec sobriété et efficacité. Ce samedi contre le Brussels, il a compilé 26 points avec un haut pourcentage de réussite, 10 rebonds et 3 passes décisives pour aider le Spirou dans la conquête de son premier succès.
« Je n’ai fait que lui donner une chance dans une situation qui lui est confortable. Tout le mérite lui revient. Je me réjouis de voir qu’il a mis en pratique, à l’image du groupe entier, ce que nous avions travaillé pour d’ores et déjà progresser en défense. Il a beaucoup travaillé cet été avec son propre préparateur physique pour se muscler, ce qui prouve sa volonté d’évoluer », souligne Sam Rotsaert qui se veut malgré tout prudent : « Notre collectif reste notre force. Ce n’est que le deuxième match, tous les joueurs restent conscients du travail qu’il reste à produire. Rien n’a encore été accompli. »
Lambrecht est en train de franchir un cap avec le Spirou
L’été dernier, il a signé un contrat de trois ans avec le Spirou.
Bien qu’il n’ait que 22 ans, Tim Lambrecht est devenu un nom familier du basket belge tant son potentiel a été maintes fois vanté. Déniché par Ostende à l’âge de 14 ans, il traîne avec lui l’étiquette d’un « grand espoir » que Sam Rotsaert a progressivement façonné à ses débuts en tant qu’entraîneur.
Polyvalent
« Je l’ai pris dans mon équipe U18 du centre de formation à ses 15 ans. La polyvalence de son jeu m’avait impressionné et je l’ai fait jouer à tous les postes, de meneur à pivot, pour qu’il développe toutes les facettes de son jeu. Nous avons passé six saisons ensemble », se remémore le coach du Spirou.
Surclassé en équipe nationale également, Lambrecht domine les championnats européens où on ne tarit pas d’éloges à son propos, ses compétences impressionnantes sur le périmètre pour un joueur de sa taille (2m07) font l’unanimité, son corps musculairement peu développé et sa tendance à éviter les contacts physiques des deux côtés du terrain ne passent pas inaperçus non plus.
Prêté à Louvain la saison dernière où Eddy Casteels lui offrait 19 minutes de moyenne dans un rôle qui ne lui permettait cependant pas d’exprimer ses qualités offensives (4 tirs tentés par match), il a acquis de l’expérience sans pour autant impressionner.
À Charleroi, on n’a pas hésité à racheter à Ostende sa dernière année de contrat et à lui en faire parapher un de trois saisons. Titularisé devant Schoepen et utilisé à ses côtés également, il franchit un cap.
Il s’est musclé cet été
Sa performance à 19 points contre Ostende avait laissé entrevoir les qualités qu’on lui reconnaît : une intelligence de jeu importante et des aptitudes pour faire la différence dans le un-contre-un avec sobriété et efficacité. Ce samedi contre le Brussels, il a compilé 26 points avec un haut pourcentage de réussite, 10 rebonds et 3 passes décisives pour aider le Spirou dans la conquête de son premier succès.
« Je n’ai fait que lui donner une chance dans une situation qui lui est confortable. Tout le mérite lui revient. Je me réjouis de voir qu’il a mis en pratique, à l’image du groupe entier, ce que nous avions travaillé pour d’ores et déjà progresser en défense. Il a beaucoup travaillé cet été avec son propre préparateur physique pour se muscler, ce qui prouve sa volonté d’évoluer », souligne Sam Rotsaert qui se veut malgré tout prudent : « Notre collectif reste notre force. Ce n’est que le deuxième match, tous les joueurs restent conscients du travail qu’il reste à produire. Rien n’a encore été accompli. »
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