BNXT-League (2) : Spirou - Anvers

Premier match de championnat à domicile!
Les Spirou vont évoluer devant leur public, contre un adversaire de taille, aux ambitions non cachées.
Aux locaux de déjouer le plan des visiteurs ! La défaite de vendredi a sans doute laissé quelques traces, mais il est nécessaire de repartir avec un moral gonflé à bloc. Même en perdant, on apprend! Se relever et se donner à fond...

PS Vincent, je compte sur toi !

Go Spirou!

Bonne première mi-temps
Déçu par la deuxième et j’avoue ne pas toujours comprendre les changements du coach ‍�

Premier match à domicile du championnat. Après la défaite contre Willebroek, le Spirou rencontre l’un des favoris du championnat : Anvers.
Le dôme est, comme l’équipe, encore en recherche de rodages comme le fait que les nouveaux abonnements ne passent pas encore le scanning des bornes de l’entrée.
Autre nouveauté, la boutique fonctionne à présent également avec le cashless. Une carte devenue donc obligatoire mais qu’aucun membre du personnel présent n’était capable de recharger avant 14h15.
Revenons au sportif ! C’est devant un public clairsemé que se déroulera la rencontre du jour.
Krutwig impose sa présence dans la raquette pour le 0-2. Un geste qui donnera le ton de l’ensemble du match. Les Anversois sont dominants et captent les rebonds et convertissent toutes leurs tentatives sous l’anneau. 4-9 par Krutwig et 6-11 par Despallier. Seuls Kok et Llorente parviennent à tenir Charleroi sur les rails.
Les Giants monopolisent la raquette et le Spirou enchaîne les pertes de balle mais l’écart n’évolue cependant pas 11-13 par Lambrecht après 6 minutes. Il faudra attendre Libert au layup puis sur lancers pour donner le premier avantage aux Carolos 19-15.
Kuta naïf et maladroit coûte des points des deux côtés du terrain permettant aux Anversois de ne pas être plus loin au score. Le premier quart de termine sur deux lancers ratés de Vukan : 23-21.
Libert entame le second acte par une contre-attaque éclair 25-21 mais la défense intérieure du spirou est vraiment trop tendre 25-27 par Cofer.
Moment choisi par captain Alex pour planter un 3 + 1 et une nouvelle contre-attaque : 31-27 puis mêle 33-27 par Vukan Samardzic.
Kuta toujours aux fraises, les anversois reviennent et reprennent la tête des opérations par l’intermédiaire de Fridrikson, Despallier et De Ridder : 35-36 d’un 3 points chanceux ayant rebondit 4 fois avant de rentrer.
Charleroi galvaude en attaque mais Llorente d’un 3 points et Libert aux lancers après une antisportive de Mwema restent au contact : 39-38 puis 41-38 par Fogang à la 9eme minute.
Cependant, la raquette carolo étant toujours aussi ouverte, les anversois rentrent aux vestiaires avec l’avantage : 41-43.
Libert tire l’équipe avec déjà 17 points au marquoir.
Parenthèse de la mi-temps, de la réelle poésie dans la salle : « Nique ta mère sur la canebière, nique tes morts sur le vieux port ». Charmant !
Le troisième quart débute par un arrêt de balle réalisé par une des Spiroudancers, un ballon attrapé de plus que Kuta sur 20 minutes.
Les Giants continuent leur entreprise de démolition de la raquette par Krutwig et Fridrikson 43-52.
Kuta, porté disparu jusque là, sort enfin de sa torpeur et enchaîne les paniers 49-59 sur lancers après 4 minutes de jeu.
Malheureusement, le spirou n’est pas épargné par les coups de sifflet et les anversois ne semblent décidés à lever le pied 54-66 par Tiby 4 minutes plus tard, synonyme également de la 4eme faute de Kok. Les paniers de Llorente n’y changeront rien, les hommes de Christophe Beghin terminent le quart sur un score de 58-73
Les 10 dernières minutes débuteront par une foire aux ratés : 85 secondes sans le moindre panier marqué.
Lambrecht tentera de réaliser un baroud d’honneur 62-73 avant que Brown ne plante le premier panier anversois à la 3eme minute : 62-75.
Là où les espoirs semblaient déjà maigres, l’exclusion pour technique de Libert et Kok coûtera cher aux carolos.
Si ce Spirou ne manque certainement pas de potentiel et d’envie, il souffre d’un réel manque de talent pour renverser une rencontre.
Kuta a retrouvé les vieilles moufles de Dimitri Jorsen, ce qui ne semble pas être le cas de De Ridder et Krutwig : 62-80
Vukan Samardzic plantera une ultime banderille mais De Ridder mettre un terme au débat : 65-83 !

Les craintes d’assister à ce genre de résultat toute la saison planent déjà dans les gradins.

Personnellement, après avoir vu le match à Malines, je souhaitais que les Spirou se montrent plus combatifs et concentrés. J’ai plus apprécié ce match-ci que le précédent. 

Chacun devrait se montrer aussi combatif que Moussa qui se bat sur chaque ballon. Il abat un fameux travail.

Kuta: il montre du bon et du moins bon mais je trouve qu’il a évolué depuis les amicaux et je suis donc moins sévère à son égard. Quelqu’un comme Botuli m’inquiète davantage car je trouve qu’il marque rarement un match de son empreinte et il me semble qu’on attend plus d’un tel joueur.

Libert… oui, il a alimenté le marquoir mais il va devoir apprendre à mieux gérer sa frustration. J’entends bien que c’est un « gagnant », que la situation l’énerve sans doute (mais il a décidé de rester en connaissance de cause) mais cette attitude va finir par être préjudiciable à l’équipe…. Allez, capitaine, un mentos ! Et on transforme tout ça en énergie positive ! 

Vincent : on aurait tous souhaité qu’il fasse LE match de la saison face à ses anciennes couleurs…

Une chose est sure : on se faciliterait la vie si on parvenait à avoir une bonne défense. Trop de paniers faciles pour nos adverses. 

Les organismes (et le mental) vont devoir récupérer avant d’affronter Alost et Limburg (quel calendrier!)

Perso, pas de craintes pour la suite. Les Spirou ont l’habitude de nous réserver de belles surprises

Je n'ai vu du match que le premier quart sur un (tout) petit écran et les 4 dernières minutes sur un (un peu) plus grand. Il m'est donc difficile de donner un avis.
Mais en lisant les commentaires ici et ailleurs, les articles de presse plus objectifs, je décèle de la déception toute légitime, voire même incendiaire envers l'équipe.

Alors... l'an dernier, je pensais déjà que pour remporter une victoire, il fallait que tous les joueurs (ou presque) soient au top le même jour. Et avec des joueurs jeunes, avec une équipe et un collectif à construire, ce n'est pas un objectif facile à atteindre. Ainsi Kuta, bien décrié hier, joue au yoyo depuis le début et les matchs de préparation. Oui, il perd des ballons, oui il perd l'occasion de marquer car ses "déposés" sont trop tendres, mais oui il prend des rebonds et bouscule un peu l'adversaire.
Qui dans l'équipe ne fait pas de mauvaise passe, ne perd pas de ballon, ne rate pas ses lancers ou des paniers faciles? Personne! Du plus expérimenté au moins aguerri, ils sont tous embarqués sur le même bateau (ou la même galère pour les grincheux). Etre supporter ce ne sera pas "La croisière s'amuse" , mais est-ce le plus important? Comme la saison dernière, je savourerai le moindre progrès, la plus petite victoire, qui feront grandir les jeunes.

Quant à hier... Le premier quart temps m'a semblé fort équilibré et j'ai apprécié le jeu développé. Ce qu'il s'est passé ensuite, je l'ai lu dans les commentaires et scores reçus par sms ou messenger (merci Meb). J'ajouterais que la frustration est compréhensible, mais ses effets sont rarement payants...