Présentation de la BNXT League

DH a écrit:Lancée par la Supercoupe opposant Ostende, champion de Belgique en titre, à Leiden, vainqueur sortant aux Pays-Bas, la BetFIRST BNXT League a vécu les premiers pas de son histoire le week-end dernier sur le parquet de Den Bosch. En amont de ce duel s’est tenu un "Media Day" réunissant les hauts responsables belgo-néerlandais pour la présentation officielle de cette nouvelle compétition binationale dont les enjeux sont multiples des deux côtés de la frontière séparant les plats pays. Et l’optimisme par rapport au nouveau produit présenté était palpable autant dans la voix que sur les visages des interlocuteurs.
Qualité vs quantité

En soulevant samedi le premier trophée de la saison en dominant largement leur homologue néerlandais (68-90), les Ostendais ont confirmé que le niveau général du basket-ball belge est supérieur à celui de nos voisins. Ce n’est évidemment pas une surprise.

"Dès les premières discussions par rapport à ce nouveau projet, les objectifs étaient différents pour chaque pays", répète Wim Van De Keere, manager général de la Ligue belge. "En ce qui nous concerne, nous cherchions à augmenter le nombre de clubs afin de proposer un nouveau format de compétition plus attractif (mais pas plus facile à comprendre). Pour nos voisins, le but était de pouvoir se frotter à un niveau de concurrence plus élevé afin de permettre aux clubs de s’aguerrir davantage sportivement. Nous avions besoin l’un de l’autre."
Accentuer la professionnalisation

Sur le plan extra-sportif, une compétition plus large augmente également la charge de travail. La Ligue belge est ainsi passée de 4 à 6 employés à plein temps, en plus de deux indépendants supplémentaires utilisés pour enrichir la diffusion du contenu vidéo. Quant à la Ligue néerlandaise, elle ne comptait jusqu’ici aucun salarié et est donc amenée à se développer en étant guidée par son homologue belge.

"C’est indéniable, le lancement de ce nouveau projet était aussi l’occasion de faire un pas en plus en termes de professionnalisation. Et cela à tous les niveaux. J’attends aussi des clubs qu’ils suivent le mouvement en investissant dans leur personnel. Nous créons le produit et les clubs eux doivent le valoriser. Dans les 5 ans, nous voudrions atteindre 75 à 80 % de taux de remplissage dans les salles", précise Van De Keere.
Un nouvel atout commercial

L’association de deux pays pour une compétition commune a bien sûr permis d’élargir le marché commercial. L’arrivée de betFIRST en tant que sponsor titre pour les trois prochaines années en a été la dernière preuve. L’intérêt suscité par le produit est palpable, aussi bien au niveau médiatique. "La visibilité sera présente même si les droits médias ne nous permettent pas actuellement de reverser de l’argent aux clubs. Nous misons sur une grande évolution commerciale et une redistribution plus large vers les clubs d’ici 3 ans."