BNXT, championnat belge, Christmas Game (13) : Spirou - Spurs Kortrijk

C’est le Christmas Game et pour que la fête soit complète, Père Noël, les supporters seront présents pour encourager leur équipe de cœur. Alors une petite victoire au sommet de la bûche ? Quel beau cadeau ce serait!

Mais avant pour se mettre en forme, l’Esprit Spirou vous proposera comme chaque année un verre de vin ou de chocolat chaud, moyennant une petite obole. N’hésitez pas, arrêtez-vous ! C’est toujours sympathique (et très bon)…

@ Jean, une feuille pleine ce soir et des chocolats dans le sac!

Gooooooooooooooooooooooo Spirou !

Spirou - Courtrai

C’est avec quelques minutes de retard que je débute ce compte rendu dû aux 40 minutes pour faire les 500 mètres me séparant du parking et la file me séparant de l’entrée du dôme.
16-11 à la sixième minute avant de voir les courtraisiens revenir au score par Pritzl et même prendre l’avantage par Despallier 18-19.
Les deux équipes termineront le quart dos à dos : 22 partout.

Durant le second quart, Charleroi confirmera toutes les inquiétudes des matchs précédents : En retard en défense, manquant de physique, prévisible en attaque et toujours deuxième aux rebonds. Autant le dire, mis à part Butler, il n’y a franchement pas grand chose à sauver côté carolo : 22-24, 24-28, 26-32, 26-34 et 28-39 après six minutes, c’est une véritable parodie de basket que propose le Spirou. Butler conclura la première mi-temps sur le score de 35-47.

Après la pause, Pritzl enfonce le clou et porte l’écart à 15 points : 35-50.
Pourtant, gueulante dans le vestiaire, potion magique, intervention divine ou tout simplement fin de l’hibernation, Charleroi se met en marche et le dôme commence à chauffer : 38-50, 41-50, 44-50, 46-50, 48-50, et 51-50 par Makwa à la 4eme. Le Spirou déroule son basket et Courtrai ne peut que subir impuissant, face à tant d’énergie et de caractère. Les carolos ont enfin faim, ils se jettent par terre, mettent le pied, coupent les passes, se sacrifient pour arrêter une percée, toutes les choses qu’on aime voir sur un terrain ! Le quart se conclue sur deux lancers de Burton : 62-60 et une excellente impression face à ce Spirou métamorphosé.

Le dernier acte débute comme le précédent, Heath, Kuta (monstrueux durant la seconde mi-temps) et Roberts appuient sur l’accélérateur : 73-65. Kuta offrira même l’action du match en posterisant furieusement Pritzl : 79-72 à la 7eme minute.
Cependant, Courtrai ne se résigne pas et tente clairement sa chance : Gardner fait 79-75, De Ridder 81-79 et 81-81 avec 24 secondes restantes.
Roberts monopolise la balle et tente une pénétration : faute, balle Charleroi avec 3 secondes à jouer.
Rentrée, un schéma qui envoi Roberts dans le coin et…Bingo ! : 83-81 victoire !

Ce Christmas game aura offert un match à deux visages, deux dynamiques, deux ambiances,… Personnellement, Charleroi m’aura inquiété autant que rassuré. Presque tout était à jeter en première mi-temps et presque tout était parfait en seconde.
Comment expliquer cette différence ? Difficile à dire…Espérons que la nouvelle année apportera son lot de réponses !

Quelle victoire acquise avec l'esprit conquérant d'une équipe ayant retrouvé tout son allant.

Le seul bémol, et Shenron l'a souligné, c'était le deuxième quart pendant lequel l'équipe carolo a perdu pied, après une première partie de match tendue mais partagée.
C'est clair que bien aidés par le public, assez nombreux d'ailleurs et réveillé par l'enthousiasme retrouvé des joueurs après les "oranges" (voire les chocolats pour d'autres), les Spirou s'en sont donné à coeur joie pour offrir un beau basket et des paniers. Chacun en redemande. J'avoue que j'aurais été très déçue si Courtrai avait emporté la mise. J'ai été ravie du panier de Tyrell sur le buzzer...
De véritables guerriers en seconde mi-temps, se battant sur tous les ballons et jouant rapidement (la clé?). Même si Quinten et Milan sont restés un peu en-dessous de leur niveau, leurs encouragements depuis le banc montraient l'envie de la victoire pour tout le groupe. Mission accomplie!

Côté animation par contre, pendant les temps morts, le son était problématique et les demoiselles ont démontré leur talent quasi sans "musique" : bravo à elle!
Je rejoins Jean, par ailleurs, dans sa demande de musique entrainante lorsque le drapeau des supporters est déroulé juste après la présentation de l'équipe! Juste un petit effort !!!

La décoration réalisée par l'équipe ES de choc, le concours des étoiles, le vin chaud : tout était parfait pour ce Christmas Game. Merci aux super bénévoles pour ce dévouement !!!

ILS L'ONT FAIT !

Effectivement la potion magique de nos "Druidesses" a fait son effet sur nos joueurs...
C'était sans doute, celui de la magie de Noël.
J'avoue , quand j'ai découvert vers minuit le message de Vivianne avec le résultat à
la pause, je me suis mis à penser que le "grand sage" avait choisi un autre camp...
Mais de retour vers 2h et quand j'ai découvert le score final.
Je me suis dit ,ils l'ont fait!
La preuve que le talent existe dans cette équipe et que le coach sait aussi secouer
ses troupes.
A l'équipe de trouver la constance et la confiance.
J'ai beaucoup aimé la photo du  visage rageur d'Austin Butler sur la page accompagnant le résumé du site officiel.
J'aimerais tant voir, et  plus souvent  cette rage sur tous les visages.
Et pourquoi pas... dès ce  mardi au Brussels avec une nouvelle victoire à la clef?
Joyeux Noël à toutes et tous.

J'ai regardé le match hier soir et j'y ai pris pas mal de plaisir et le match était
de nouveau commenté par Lucie Drygalski accompagnée de Nina Robert...
qui est la fille de Pierre Robert.
Beaucoup de pertinence et de légitimité pour ce duo qui a joué de longues années
pour Lucie et joue toujours aux "Castors de Braine"pour Nina.
En tous cas c'était une belle complicité pour ce duo dynamique.

La seconde période était peut-être la meilleure de la saison avec une épine dorsale
Joshua/Austin/Nathan très impressionnante et avec un Tyrell Roberts retrouvé et décisif.
J'aime aussi beaucoup le calme de Marlon Makwa qui stabilise l'équipe.
El les autres ont bien bossé aussi.
Milan et Quinten cherchent leur second souffle et je me réjouis déjà de les revoir à leur meilleur niveau