La S.A. "Dôme" dépose une demande de PRJ (Procédure de Réorganisation Judiciaire)

... je suis en PLS.... (même si c'était dans l'air)

Communiqué officiel

Le communiqué est "rassurant" même si ce n'est pas un sujet dans l'absolu... rassurant :p

Je pense que dans ce cas, c'est "il vaut mieux prévenir que guérir".
Je maintiens de toute façon ma confiance dans les dirigeants et dans le staff pour cette équipe qui me plait car elle a du peps!

Espérons que cela aura les effets escomptés...

On se sent, en tout cas, bien impuissants !

Je reste à fond derrière le club également. Cela fait des mois que les dirigeants se démènent dans l ombre pour trouver des solutions face à une situation exceptionnelle qui nous perturbe tous depuis mars . A un moment donné lorsque l étau se resserre,il faut agir en conséquence. Je pense à toutes ces personnes qui sont au chômage économique depuis de nombreux mois ,tout en sachant que les perspectives pour un retour à la normale ne sont pas bonnes pour l événementiel,l horeca et le sport...tout ce qui anime le dôme malheureusement. D un point de vue sportif, je suis heureux de voir ces jeunes qui jouent avec une telle détermination. Ça nous change de tout les joueurs étrangers et mercenaires qu on a vu passer au dome. Quand je vois ce qu on est entrain de construire avec autant de jeunes belges et une masse salariale qui n aura jamais été aussi faible, j ai vraiment hâte de retrouver une situation normale pour leur donner le soutien qu ils méritent. En attendant des jours meilleurs, je souhaite beaucoup de courage à tout le monde!

Dans Le Soir, un article de Stéphane Druart (que je place ici vu qu'il ne concerne pas un match ou un joueur en particulier.

Basket: le Spirou Charleroi se protège en mode carapace

Le modèle économique qui soutient l’équipe de basket professionnelle n’étant pas près de redémarrer, le club carolo veut être placé en Procédure de Réorganisation Judiciaire pour assurer sa survie.

Charleroi, qui faisait partie des trois clubs (avec Liège et Alost) réticents à entamer le championnat de basket à huis clos, n’a pas tardé à en tirer les conséquences. « Nous avons déposé au tribunal de l’Entreprise du Hainaut une Procédure de Réorganisation Judiciaire (PRJ) afin de nous protéger de nos créanciers et de préserver nos outils de travail malgré l’arrêt forcé de toutes nos activités au Dôme, hormis le basket professionnel », explique Gabriel Jean, l’administrateur-délégué des cinq sociétés enchevêtrées dans les secteurs parmi les plus impactés par la pandémie. « Nous ne réalisons que 15 % de notre chiffre d’affaires habituel depuis mars ! »

Forcément… « Notre modèle économique repose sur des événements sportifs et culturels, à l’attention des entreprises ou du grand-public, et sur l’horeca, avec le restaurant et notre service traiteur, autant d’activités à l’arrêt complet alors que l’équipe de basket professionnelle, qui compte notamment 20 salaires ou 10 appartements, génère des coûts, heureusement limités au maximum par prudence. Nous avons donc décidé d’anticiper et de nous protéger, ainsi que nos 40 employés, avec la ferme volonté d’assurer la continuité de notre projet à long terme. »

Un produit fragilisé

Si elle est acceptée par le juge dans les prochains jours – « aucun expert consulté n’imagine le contraire » –, cette PRJ, qui protège déjà le club de Liège depuis près de 2 ans, reflet d’un produit ‘basket professionnel’ très fragilisé avant même la crise sanitaire, évitera au Spirou, par cycles de 6 mois, d’être confronté à « une exigence plus agressive » de remboursement qu’il ne pourrait honorer et de continuer à creuser un déficit qui le mènerait à la liquidation.

« Il y a deux éléments déclencheurs », poursuit Gabriel Jean. « D’une part, nous avons reçu des informations ministérielles selon lesquelles le déconfinement de la deuxième vague de la pandémie sera beaucoup plus strict et prudent que lors de la première. Il paraît dès lors illusoire d’accueillir avant l’été prochain les 2.000 personnes envisagées via le protocole validé avant le dernier confinement, et qui constituait un minimum vital. D’autre part, la décision, qui nous semblait inconsidérée, d’entamer le championnat de D1 accélère la prise de risques. Si bien qu’en l’absence de visibilité, tous les spécialistes nous conseillent de geler nos dettes et de vivre a minima, tout en restant libres de notre gestion et maîtres de notre destin. Car je reste convaincu que notre projet est sain et viable dans des circonstances normales. »

"A l'abri"

Concrètement, la plus jeune équipe jamais aligné par les Spirous, qui ne recense qu’un étranger, poursuivra la compétition comme si de rien n’était. « Avec d’ailleurs la satisfaction de voir nos espoirs se battre depuis deux matchs. » Mais avec le risque que d’autres clubs se retrouvent prochainement dans la même situation, voire la pérennité même de la Ligue menacée ? « Chaque club a son propre modèle, mais je crains que d’autres adoptent le même réflexe et j’ai des doutes sur l’issue de la saison, dont l’enjeu est exclusivement économique. Sans droits télévisés ni plus-values sur les transferts, le huis clos est une hérésie, qui plus est pour ceux qui, comme nous, ne bénéficient pas de subsides. Le basket belge repose sur l’événementiel. Imaginez que nous recevons habituellement de 500 à 1.000 VIP par match ! On parle beaucoup d’aides économiques, mais nous n’en avons pas encore vu la couleur. Face à autant d’incertitudes, nous préférons nous mettre en mode carapace, et même bouclier ! Nous rouvrirons le restaurant dès que possible et réorganiserons des événements à la hauteur de ce qui est autorisé, mais en attendant des signes d’éclaircie, nous avons décidé de nous mettre à l’abri. »

Il est vrai que les supporters réguliers reprochent souvent au vip ou invités de revenir dans les tribunes alors que le match a repris, de ne pas encourager (et parfois même de siffler), d'être en quelque sorte privilégiés comme spectateurs... On comprend mieux aujourd'hui l'importance financière de ceux qui ne sont pas aussi enthousiastes que les plus fervents des fans, puisqu'ils assistent à un spectacle, sans plus.

Nous, supporters, il va falloir se serrer les coudes et rester derrière ce groupe que nous avons appris à aimer, continuer à encourager (de loin) ces joueurs qui vont "s'épaissir" (pour reprendre un terme utilisé récemment ) et maintenir la confiance à tout un club.

Nous nous sentons sans doute impuissants face à la tornade covid et à ses conséquences sportives, mais nous avons encore une équipe. Et elle compte sur chacun de nous!

Bonjour à toutes et à tous,

Je viens de lire un article très intéressant dans "Le Vif/L'Express" écrit par Laurence Van Ruymbeke qui s'intitule "De l'autre côté des matchs" et je vais vous en extraire les passages qui concernent le Dôme et donc, les Spirou, en restant en phase avec la teneur informative du texte et sans émettre quelconque critique à l'égard du club et des dirigeants.
Extraits.
Il y a 10 ans, le Spiroudôme se portait à merveille. Son équipe phare avait remporté 4 fois le championnat de Belgique entre 2006 et 2011 et tous les signaux étaient au vert. Puis le vent a tourné. Une gestion inadaptée a précipité ses comptes dans le rouge et la crise du coronavirus l'a achevé. Privé de public, d'événements et recettes Horeca, et confronté à une perte de 4,7 millions d'euros au dernier exercice, le Dôme a temporairement baissé le rideau sur ses 6400 sièges rouges.
"Quitter le costume sportif"
Côté basket, les droits télévisuels ne pèsent rien et le marché de la vente des joueurs est plat. Les seuls revenus ne peuvent donc venir que de la vente de tickets et des partenaires. Leur nombre a augmenté de 25 %, pour arriver à 400, allant du petit indépendant à la grande entreprise et ce depuis 3 ans, "c'est-à-dire depuis qu'on a quitté notre costume strictement sportif pour élargir nos activités, souligne Eric Schonbrodt. Il n'y a pas de lien entre le succès de notre mise en relations de patrons et les résultats du club de basket. Les sponsors sont liés au Dôme et non au basket qui, seul, n'est pas un modèle viable. Le recul de ses performances ne nous affecte quasi pas : si notre équipe faisait de meilleurs résultats, notre chiffre d'affaires n'augmenterait pas de 10 ou 15 %."
A l'heure actuelle(hors Covid s'entend), le chiffre d'affaires du Dôme - quelque 2 millions d'euros - s'appuie sur les locations de salles et organisation d'événements (25 %), les activités traiteur et catering (40 %), le restaurant (5 %) et les Spirou eux-mêmes (30%). Il y a 3 ans, les Spirou représentaient encore 80 % du chiffre d'affaires.
"Malgré les difficultés actuelles, nous n'abandonnons pas le Dôme mais nous avons revu notre contrat de partenariat à la baisse" détaille Alain Declercq, administrateur délégué de la banque CPH, sponsor principal. Logique.

« Une gestion inadaptée ...
On se souvient sans doute de la Co-responsabilité de certains ... »

Mais bon, inutile de se lamenter sur le passé. Croyons en l’avenir, un petit peu chaque jour !

PS comme je suis abonnée, je lirai l’article en entier. Merci pour le partage d’information.