le remplaçant de Pascal

je suis assez étonné que c'est Rotsaert et pas Alonso qui sera T1. Alonso vu sa carrière n'aurait-il pas eu + d'expérience que Rotsaert?

Comme cela a déjà été dit, Alonso ne souhaite pas être T1

il me semble que cette année il y ai une belle complémentarité entre les coachs ils se concernaient on semble t'il distribué les rôles lors des entrainements
on a pas souvent eu cela au spirous sauf avec bryan et kristof
aloonso ne veux pas être t1 c'est son choix Rotsaert a été un grand joueur avec du caractère mais pas évident de devoir remplacer Pascal après un tel début de saison

Je confirme les propos d'Astro dans le poste "Leuven" concernant le coaching actuel et je le replace dans le poste adéquat.
En effet, je ne voudrais pas être à la place de la Direction quand elle sera amenée à réhabiliter Angillis dans son rôle initial.
Contractuellement, elle devra lui rendre ses attributions de départ et remettre Sam Rotsaert dans son costume de T2. Humainement aussi.
Sportivement, l'équipe vient de prendre son envol grâce à la prise en main de ce dernier. Nul doute qu'il va falloir faire preuve d'une grande diplomatie et de franches discussions dès que le retour d'Angillis sera annoncé et ne pas semer une certaine zizanie dans le staff.
Mais d'ici-là, beaucoup d'eau va encore couler, de l'encre aussi ! On en reparlera en temps voulu.

Ce serait de la folie de ne pas laisser Sam à la tête de l'équipe.

Sam et les joueurs ne forment qu'un et visiblement, son message passe très bien vu l'engagement des joueurs et les performances actuelles. Tout le monde s'en rend compte et Pascal doit également s'en rendre compte. Je le crois assez "intelligent" et "honnête" que pour accepter cette situation... Comme je le notais il y a quelques semaines, le "we over me" doit également être de mise pour les coachs...

A côté du sportif, j'espère que le fils de Pascal répond bien au traitement et qu'il voit le bout du tunnel... A voir aussi si Pascal souhaitera revenir (même si Sidy va mieux), après une telle épreuve...

Pascal Angillis prolonge son indisponibilité. Son fils doit subir un gros traitement à l'étranger à partir de janvier, qui pourrait durer de 2 à 4 mois. Epreuve très difficile, s'il en est ! Bon courage à toute la famille.

Sam Rotsaert reste donc le coach principal au moins jusqu'aux PO.
Il est même fort à parier qu'il terminera la saison dans ce costume.

https://plus.lesoir.be/261210/article/2019-11-18/pascal-angillis-coach-du-spirou-je-nattends-que-la-guerison-de-mon-fils quelqu'un a l'abonnement lui permettant de lire cet article ?

J'ai peur que le titre ne révèle qu'Angilis compte toujours reprendre son poste à son retour

Pascal Angillis, coach du Spirou: «Je n’attends que la guérison de mon fils»

Alors que les Spirous jouent leur avenir européen ce mardi face au Brussels, leur coach accompagne depuis plus d’un mois sa famille dans une épreuve qui lui a appris à relativiser la carrière rêvée qu’il entamait cette saison.

« Je sors de l’hôpital et vais chercher ma fille à l’école. Sidy a subi une nouvelle chimio très lourde, qui lui impose de rester plusieurs jours en oncologie, et je n’ai évidemment pas le cœur léger. Mais j’essaie de rester positif, ne fût-ce que pour mes quatre autres enfants. » Le quotidien de Pascal Angillis, le coach de Charleroi « mis en congé pour raisons personnelles » depuis le 14 octobre, a changé du jour au lendemain depuis que les médecins ont décelé la tumeur maligne derrière l’œil qui faisait souffrir son fils de 8 ans. « Les premiers symptômes sont apparus fin septembre, le jour de notre match contre Alost. Le diagnostic est tombé le 4 octobre et j’ai coaché le soir à Mons. »

L’Ostendais de quarante-sept ans, qui entamait sa première saison à la tête d’une équipe masculine, a encore dirigé deux rencontres. « Mais j’ai visionné récemment celle contre Anvers, parce que je continue à aider le staff comme je peux dans la préparation des matches, et j’ai constaté combien je manquais de réactivité. Je n’étais plus dans le moment. » La décision, facilitée par l’approche profondément humaine de la direction carolo, s’est alors imposée. « Mon fils avait pleuré pour que je reste à ses côtés plutôt que de partir au basket. Ma femme ne voulait pas que j’arrête, mais je n’aurais pas été un bon mari en la laissant gérer seule ce drame et Sidy m’avait donné un signal clair : il avait besoin de moi. »

Aujourd’hui, c’est sa bonne humeur qui entretient le moral de la famille. « Il est affaibli, il a maigri et perdu ses cheveux, mais il n’est pas trop malade et paradoxalement, sa force nous aide davantage que l’inverse. » Le traitement suit une évolution encourageante… « On est à la moitié de la première phase. L’œil est rentré dans son orbite et la suite dépendra du scanner la semaine prochaine. Les médecins, qui connaissent bien le protocole à suivre, restent optimistes. Nous, on s’accroche à cet espoir. »

Le choc, brutal, est passé. « Un peu comme si on nous avait soudain lancés au front d’une guerre. » Une certaine sérénité s’est réinstallée. « L’être humain a une grande capacité d’adaptation. Je ne dors pas bien, toutes mes pensées sont déviées, mais on s’est habitué et on fait face. » Sans se projeter. « C’est impossible. On nous a parlé d’un traitement de deux à trois mois, mais je n’imagine pas qu’on nous dira au revoir et merci. Il y a encore de la radiothérapie et peut-être même une opération. » Alors tant pis si sa carrière, son rêve de coach au plus haut niveau, ne reprend pas de sitôt. « Je n’en nourris aucune colère ou frustration. Dans ma vie, je n’ai jamais rien obtenu facilement : je me suis toujours battu. Je pourrais me lamenter, mais quand je vois à côté un bébé de cinq mois pleurer après sa chimio, je relativise. C’est une grande leçon. Je savais déjà que rien n’était acquis ; j’ai appris que tout pouvait basculer. Alors je ne refuserai plus à mes enfants une attention qu’ils me demandent à la maison alors que je suis obnubilé par un détail sur une action à corriger. »

Précisément, l’équipe de Charleroi a grandi sans son coach. « Je n’ai jamais considéré mes deux assistants comme tels. On a construit le noyau ensemble. On a la même vision. Sam (NDLR : Rostsaert, qui a repris son rôle) fait un excellent boulot. Je ne veux pas qu’il me demande comment procéder. J’ai toujours dit qu’il ne fallait pas paniquer. Nos cinq défaites initiales s’expliquaient par le retard ou l’absence des cadres. Le groupe travaille dur : tôt ou tard, ça paye ! Et l’équipe avance dans la bonne direction. » Pascal Angillis préfère ne pas venir au Dôme – « Je ne saurais pas où m’asseoir… » –, mais il suit tous les matches et visionne les adversaires du Spirou. « J’essaie d’apporter ma pierre. Et je m’énerve car c’est dix fois plus dur de vivre les matches derrière sa télévision. Mais je mentirais en disant que le basket conserve la même place. Ce ne sont plus les résultats qui m’empêchent de dormir. C’est normal, je crois. Je n’attends qu’une chose : l’annonce de la guérison du cancer de Sidy. »

Dans cette épreuve, le coach de Charleroi ne s’en cache pas : « Les moments de solitude sont très lourds ». Mas le soutien qu’il reçoit est d’une grande aide. « Le club s’enquiert régulièrement de la situation familiale, je parle quasiment tous les jours au staff et je reste en contact avec les joueurs. Sans compter une multitude de messages : j’ignorais combien ces marques d’intérêt pouvaient stimuler le moral. »

Bel article très touchant, merci beaucoup ! Courage à Pascal dans ce combat

Très bel article, en effet ! Merci pour le partage.

Merci pour le partage. Une belle leçon de vie et de ses priorités.

Merci Pascal de partager tout ça avec nous. Nous te soutenons même de loin.